Vous dirigez une entreprise ambitieuse ou préparez votre ascension dans une multinationale. À un moment, la question des compétences en anglais devient inévitable. Ce n’est pas qu’un détail sur un CV : c’est souvent la différence entre décrocher un contrat international et rester bloqué à regarder les opportunités passer. Mais avec la jungle de tests disponibles, impossible d’improviser : il faut savoir où miser son temps, son énergie, et surtout son investissement financier. Quelles certifications d’anglais choisir ? On fait le point.
Sommaire :
Pourquoi le choix de la certification peut changer la donne ?
Trop souvent, on considère la certification d’anglais comme un simple ticket d’entrée pour valider un dossier RH, mais la réalité est bien plus complexe. Sur le terrain, certains tests font une vraie différence face à des recruteurs exigeants ou lors de négociations à haute valeur ajoutée.
Choisir n’importe quel examen ne garantit ni crédibilité, ni mobilité internationale. L’erreur classique consiste à chercher la solution la plus rapide, rarement la plus stratégique.
Face à la compétition mondiale, peu de managers prennent le temps d’évaluer l’impact réel d’une certification sur leur carrière ou leur entreprise. Mais, ça peut vraiment faire la différence face aux autres candidats !
Cette négligence conduit parfois à passer à côté de marchés étrangers parce que la confiance dans la maîtrise de l’anglais n’a pas été prouvée par la bonne référence.
Dans ce contexte, investir de façon réfléchie dans une attestation reconnue devient un levier concret, pas juste une ligne anodine dans un Excel RH.
Les incontournables du secteur : comparons les principales certifications !
Certains noms reviennent systématiquement lors de discussions autour du recrutement ou de la mobilité internationale. Chaque test d’anglais reflète des exigences différentes, et les interpréter correctement peut offrir un avantage décisif aux candidats comme aux entreprises.
1. TOEIC, la boussole des grandes entreprises
Le TOEIC apparaît dans près de 60 % des offres d’emploi en France qui exigent une certification en anglais. Pourquoi cet engouement ? Principalement parce que le test cible le monde professionnel et mesure la capacité à utiliser l’anglais dans des situations concrètes liées au business. Pas besoin d’être un poète victorien, ici, tout tourne autour d’emails, de rapports et de conversations de bureau efficaces.
Pour beaucoup de directions RH, obtenir un score TOEIC supérieur à 800 garantit que le candidat saura affronter appels clients et réunions stratégiques sans transformer la discussion en malentendu diplomatique.
Les entreprises internationales utilisent aussi ce résultat comme critère interne, notamment lors des promotions vers des postes nécessitant un niveau d’anglais solide. À ce titre, maîtriser les exigences du TOEIC peut constituer un atout de taille lors des évaluations internes de mobilité professionnelle. C’est par exemple la certification que propose Wall Street English avec ses cours en ligne.
2. TOEFL et IELTS, des standards universitaires qui séduisent l’international
Là où le TOEFL et l’IELTS dominent, c’est dès qu’il s’agit d’études ou d’expatriation. Les deux servent de sésame auprès des universités anglo-saxonnes, mais gagnent aussi du terrain sur le segment corporate. Certaines multinationales favorisent directement ces certifications car elles évaluent l’autonomie du candidat en compréhension orale, écrite, et expression.
Cela séduit des employeurs désireux de détecter rapidement un potentiel capable de naviguer librement dans un environnement multiculturel. Des ressources en ligne existent pour se préparer spécifiquement à chacun de ces examens, afin d’optimiser ses chances de réussite selon le projet visé.
Distinguer TOEFL et IELTS peut sembler subtil, mais la nuance compte. Le TOEFL privilégie une approche académique, tandis que l’IELTS incorpore davantage d’usages pratiques, y compris les accents variés rencontrés dans le Commonwealth. Résultat, celui qui s’y prépare rigoureusement développe une souplesse essentielle pour travailler à Londres comme à Sydney.
3. Linguaskill, évolution directe de BULATS
Historiquement, BULATS était plébiscité par de nombreux employeurs souhaitant évaluer le niveau opérationnel de leurs équipes. Aujourd’hui, Linguaskill a pris le relais comme outil modulaire et digitalisé, directement aligné sur les besoins des certifiés et des entreprises. Ce test offre l’avantage d’être flexible, il s’adapte à la disponibilité des employés et permet un suivi immédiat grâce à ses résultats rapides.
Pour comparer efficacement Linguaskill avec d’autres formats de tests en entreprise, bon nombre de DRH consultent des audits spécialisés dédiés à la cartographie des compétences linguistiques internes.
Des entreprises innovantes cherchent la rapidité et la simplicité dans les process RH. Là encore, Linguaskill apporte une réponse pertinente, surtout quand il faut tester collectivement des collaborateurs ou vérifier un niveau avant un déploiement international. Adaptable et précis, ce test devient vite incontournable dans les grands groupes et chez les scale-ups en pleine expansion.
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Quelles alternatives à connaître ?
Si les géants du secteur occupent largement l’espace, d’autres certifications gagnent du terrain en s’adaptant à des cas d’usage spécifiques. Diversifier les options permet parfois d’anticiper les besoins réels du poste ou d’offrir un axe différenciant pour booster l’employabilité.
S’informer régulièrement sur les nouvelles certifications peut offrir des occasions uniques d’adapter sa stratégie formation pour l’ensemble des collaborateurs.
1. Bright english, languagecert et cloe, des challengers agiles
Bright English propose un format en ligne désormais apprécié dans les services RH modernes. En quelques heures, il délivre un diagnostic pertinent sur les capacités langagières, essentiel pour trancher rapidement parmi des candidats internationaux ou répondre à des audits qualité internes.
Sa granularité attire particulièrement dans les secteurs où la réactivité prime plus que la lourdeur administrative des examens historiques.
LanguageCert et CLOE misent quant à eux sur la contextualisation des exercices pour mesurer la compétence dans un cadre professionnel bien défini. Ce pari séduit des PME et ETI cherchant à prouver la compétence de leurs équipes sans passer par la case « usine à gaz » des mastodontes sectoriels. Quelques entreprises françaises commencent même à inclure CLOE comme exigence dans leurs grilles de sélection, signe que le temps de la diversification est bien enclenché.
2. Le niveau d’exigence par secteur
Dans la tech, la finance ou le consulting, chaque secteur développe ses préférences selon l’exposition internationale des missions et le flux d’échanges multilingues quotidiens.
Certains privilégient la flexibilité des formats en ligne comme ceux de Bright English ou Linguaskill, d’autres restent attachés à la fiabilité des scores TOEFL ou IELTS éprouvés à l’échelle mondiale. Il n’est donc pas rare de voir apparaître des outils d’aide à la décision qui croisent attentes métier et résultats aux différentes certifications.
Ainsi, s’adapter rapidement au contexte du recrutement reste la clé. Impossible pour un dirigeant d’imposer un standard unique à toutes les géographies sans se heurter à la réalité fluctuante des marchés locaux. La meilleure stratégie consiste à bâtir un portefeuille de tests adaptés, plutôt que de rechercher une certification miracle valable partout.
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Comment intégrer efficacement ces certifications dans sa stratégie RH ?
Arrêter de traiter la certification d’anglais comme un simple prérequis administratif représente souvent un premier changement de mindset. Il s’agit plutôt d’un investissement dont le retour va dépendre de l’ajustement entre l’examen choisi et les qualifications réelles attendues par le poste visé.
Bâtir une politique RH compétitive nécessite trois actions clés :
- Mener un audit du niveau actuel de vos équipes (avec Linguaskill, Leveltel ou Bright English).
- Aligner la sélection des tests sur les exigences techniques et culturelles de chaque fonction.
- Mettre à jour régulièrement la cartographie des certifications face à l’évolution des besoins métier et aux standards reconnus dans chaque région-cible.
Intégrer cette démarche en continu permet d’éviter l’effet “poudre aux yeux” d’un score affiché qui n’est jamais sollicité lors des vraies négociations ou des projets terrain.
Des indicateurs concrets surgissent alors : fluidité dans les calls internationaux, autonomie sur les dossiers cross-border, gestion de crise en langue étrangère… Ces signaux permettent aux dirigeants d’ajuster leur politique de formation sans gaspiller de ressources sur des diplômes symboliques.